Grâce aux informations dispensées ces derniers jours, on en sait bien plus sur la nouvelle version du DPE, prévue pour le 1er juillet prochain.
La forme et la méthode de calcul de la consommation en énergie ont fait l’objet de changements. Les seuils de l’évaluation énergétique sont également revus dans cette nouvelle version du DPE. Aujourd’hui, dans le DPE, le diagnostiqueur indique le classement du bien sous forme d’étiquettes, une Énergie (pour la consommation en énergie du bien) et un Climat (pour les émissions en gaz à effet de serre). Un système de notation, de A à G, est également mis en place, A étant la meilleure note. Ces deux indicateurs existent toujours dans la nouvelle version du DPE. En revanche, il n’y a plus qu’une seule notation, qui regroupe la consommation en énergie et les émissions en gaz à effet de serre. Pour mieux évaluer l’impact du bien sur l’environnement, c’est la classe qui correspondra au plus bas niveau qui sera retenue dans le DPE.
Du coup, pour avoir la note A, un bien devra à la fois consommer moins de 70 kWh/m²/an et émettre moins de 6 kg/CO2/m²/an. Les mesures d’incitation, d’obligation ou de sanction se baseront, pour les propriétaires, sur cette nouvelle notation.
Certains logements sont donc appelés à changer de classe, et, sauf cas exceptionnel, le changement ne sera que d’une seule classe. Des logements pourraient même se voir attribuer une meilleure note.
4,8 millions de logements, en France, sont considérés comme passoires énergétiques (classes F et G).