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L’importance du confort d’été dans la rénovation énergétique - 30/08/2023

S’il est un sujet qui se trouve au cœur des préoccupations du gouvernement et des ménages français, c’est bien la rénovation énergétique. Au travers de la loi Climat et Résilience, de nombreuses mesures viennent accompagner les ménages face aux différents enjeux posés par le réchauffement climatique. Le diagnostic de performance énergétique et l’audit énergétique encadrent les transactions immobilières et visent à une information précise sur les faiblesses thermiques du bâtiment et les moyens d’y remédier.

De nombreuses aides financières sont également disponibles et accessibles à un grand nombre de ménages pour leur permettre de financer tout ou partie de leurs travaux de rénovation énergétique. Dans ce domaine, il est très fréquent d’entendre parler de passoires thermiques, un terme que l’on associe le plus souvent à un défaut d’isolation thermique et donc, à une surconsommation d’énergie pour se chauffer en période froide. Pour autant, cet inconfort se mesure également l’été, avec de plus en plus de biens immobiliers dans lesquels la chaleur est étouffante en été.

Le réchauffement climatique est une réalité. Le Haut Conseil pour le Climat estime que les températures moyennes vont augmenter de 4° en France d’ici à la fin du siècle. Les épisodes de canicule et les vagues de chaleur sont de plus en plus fréquents, et la situation va s’intensifier dans les années à venir. Or, dans la construction neuve, la RE2020 a prévu un indicateur relatif au confort d’été, dont les constructeurs doivent tenir compte par rapport au choix des matériaux et des équipements. Le but est de maintenir le confort thermique à l’intérieur du bâtiment en optant pour des constructions bioclimatiques qui vont permettre de conserver une chaleur « tolérable » à l’intérieur du bâtiment, sans qu’il soit nécessaire d’installer des systèmes de refroidissement supplémentaires.

Dans l’ancien, en revanche, garantir le confort d’été et le confort d’hiver se révèle plus complexe. Les biens concernés doivent être rénovés en tenant compte de nombreux facteurs : l’état du bâti, l’état des équipements intérieurs de chauffage ou de refroidissement et le budget des ménages. Autant de paramètres qui doivent être jetés dans la balance et nécessitent un équilibrage rigoureux, afin de planifier des travaux de rénovation énergétique efficients. Or, parfois, pour que l’objectif soit pleinement atteint, il est nécessaire de planifier plusieurs phases de travaux. L’isolation tout d’abord, qui va éviter les déperditions thermiques, mais qui doit également garantir une restitution suffisante de fraîcheur en été. Le remplacement des systèmes de chauffage et/ou de ventilation qui doivent être en adéquation avec le type d’isolation, l’orientation du bâtiment et l’ensemble de ses caractéristiques (vitrages, occultations, protections solaires….).

Pourtant, de nombreux ménages hésitent encore à franchir le pas de la rénovation énergétique globale en raison notamment du reste à charge qui peut parfois être important, malgré les nombreuses aides financières disponibles. Par ailleurs, l’inconfort d’été est encore souvent laissé de côté, principalement par manque d’informations.

Les différents acteurs qui interviennent sur le sujet de la rénovation énergétique et du réchauffement climatique doivent désormais travailler en concertation pour créer un référentiel commun qui tiendra compte de l’évolution climatique et repousser les exigences de la RE 2020 afin de les adapter aux conditions climatiques auxquelles nous allons devoir faire face dans les années à venir.


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